¡ नमस्ते namasté - bienvenidos - degemer mat - مرحباً marhabân - pjila'si !

¡ maeva - talofa - ongi etorri orori - welcome !

bienvenue dans l'univers de Maria Diaz - rêveuse d'un monde à l'autre, tisseuse d'imaginaire...

et du duo Kalmedaz - voyages en contes musicaux, avec Jack De Almeida Fourré

'Hold fast to dreams
For if dreams die
Life is a broken-winged bird
That cannot fly.
Hold fast to dreams
For when dreams go
Life is a barren field
Frozen with snow.'

Langston Hughes

[African-American poet, 1902-1967]


samedi 23 février 2013

A lire d'urgence

Auteur(e) : Cath Crowley, Australienne. 
Traductrice (formidable) : Valérie Le Plouhinec

'Faites que j'arrive à temps. Faites que je rencontre l'Ombre. 
Celui qui peint dans la nuit. Qui peint des oiseaux pris au piège sur les murs de brique et des gens perdus dans des forêts fantômes. Qui peint des garçons au cœur couvert d'herbes folles et des filles fauchant ces herbes à la tondeuse. 

Un type qui peint des choses pareilles est forcément quelqu'un dont je pourrais tomber amoureuse.'

jeudi 21 février 2013

A l'est du Canada, du nouveau ! Mi'kmaq Idle no More - Plus jamais inactifs



Barrage ferroviaire des Mi'kmaq (aussi orthographié Micmac) de Listiguj en Gaspésie (partie francophone)
Etudiants Mi'kmaq de l'université de Cape Breton (partie anglophone du territoire)
Pour en savoir davantage sur ce mouvement de revendication des droits autochtones au Canada, désormais suivi par de nombreuses communautés amérindiennes des 2 Amériques et d'autres peuples à travers le monde  :
Real News Network (en anglais)

mardi 19 février 2013

A time for hope reborn

Les Amérindiens qui ont accès aux études supérieures sont la minorité des minorités. C'est pourtant le chemin hors du cycle infernal de la violence domestique, des jeunes filles-mères, de l'addiction à l'alcool et aux drogues.
Le chemin vers la reconnection à la richesse de sa culture d'origine : à la langue maternelle, au chant, à la poésie, à d'autres visions du monde plus larges. Le chemin vers une  fierté nouvelle : devenir un être humain à part entière, et non un moins-que-les-autres.
 Tambour Tlingit
photo : Aron Huey

Autre jour, autre monde

Soñando en un mundo al révès - Manu Chao :
Photos : Sabastiao Salgado

Cada día me miro
En un mundo al révès
Cada día me veo
En un mundo tan fierro

Cada día es un día
Y un volver a nacer
Cada día una suerte
Pa saber alcanzar

Cada día yo grito
A la luna mi celo
Cada día es absurdo
Como un pozo al caer
Cada día me río
Para no despreciar

La muerte es un regreso
Que tendrá que esperar
Porque yo voy pal frente
De este mundo demente

Y cada día yo lucho
Para no decaer
Cada día me espanto
De tanto rebuscar
Cada día rabiando
Saltando en la sartén
Con mi zapato ardiendo
En busca libertad

Cada día me veo
En un mundo al révès
Cada día me veo
En un mundo tan feo
Cada día me espanto
Porque sino me muero
Cada día me olvido
En un mundo al révès

lundi 18 février 2013

*Amour & chaussettes sales*

" Il faut savoir qu'autrefois, les Indiens avaient de l'indulgence pour toutes les formes d'excentricité. En fait, les originaux étaient souvent glorifiés.
Les épileptiques étaient souvent chamanes parce que les gens se disaient simplement que c'était Dieu qui envoyait des visions aux chanceux sous forme de crises.
Les homosexuels étaient considérés comme magiques eux aussi.

C'est-à-dire que tout comme dans  de nombreuses cultures, les hommes étaient considérés comme des guerriers et les femmes comme celles qui prodiguaient les soins. Mais les homosexuels, étant à la fois mâles et femelles, étaient vus comme des guerriers et des soigneurs.
Les homos savaient tout faire. De vrais couteaux suisses !

Ma grand-mère n'avait que faire de toutes les brimades et de toute l'homophobie dans le monde, surtout entre Indiens.
-Mon Dieu, disait-elle, quelle importance si un homme veut en épouser un autre ? Du moment qu'il y en a un pour ramasser les chaussettes sales !
Bien sûr, depuis que les Blancs sont arrivés en apportant leur chrétienté et leurs peurs de ce qui est excentrique, les Indiens ont peu à peu perdu tout leur tolérance."

Ecrit par Sherman ALEXIE, Indien Spokane  
(Nord-Ouest des USA - Etat de Washington)
dans le roman : LE PREMIER QUI PLEURE A PERDU 
[the Absolutely True Diary of a Part-Time Indian]
avec une excellente traduction de Valérie Le Plouhinec 
(coll. Wiz-Albin Michel).
L'auteur Sherman Alexie :

dimanche 3 février 2013

Like water dripping through stone - ¡Agua vence espada!

 - L'eau plus forte que l'épée* -
Mexique : 19 ans après le 1er soulèvement des communautés indigènes du Chiapas sous la bannière de l'EZLN, le 1er janvier 1994,  (Ejército Zapatista de Liberación Nacional = Armée Zapatiste de Libération Nationale * Emiliano Zapata = figure emblématique de la révolution populaire mexicaine de 1910)
marche de commémoration silencieuse, décembre 2012 
*'The Story of the Sword' is an ancient parable that demonstrates how the indigenous peoples of Mexico can finally defeat the European invader. 
"The tree”, says Subcomandante Marcos when narrating the story, “tried to fight the sword, but was defeated. The stone likewise.”- But not the water : “it follows its own road, it wraps itself around the sword and, without doing anything, it arrives at the river that will carry it to the great water where the greatest of gods cure themselves of thirst, those gods that birthed the world, the first ones.” 
Photos & Article Source : Leonidas Oikonomakis - roarmag.org
Fin ou début d'un nouveau monde ? 
Indian Wars are not over.
LES INDIENS SONT TOUJOURS LA.
La lucha continua.

vendredi 1 février 2013

Un jour comme ça


source photo inconnue
Il y a, même s'ils sont rares, des jours parfaits pour l'écriture, 
et de parfaites musiques pour aller avec...
 Sun Kil Moon - Heron Blue :
Raven's Well - photo by Leszek Bujnowski